Les vacances en famille

Les vacances en famille sont des moments que j’affectionne particulièrement, surtout quand nous pouvons nous évader de notre maison plusieurs semaines, comme c’était le cas cet été. Les enfants grandissants, nous n’avons plus aussi souvent l’occasion de passer 24h/24 ensemble et nous pouvons ainsi nous redécouvrir.

Bien évidemment, cela provoque quelques tensions ! Trois garçons dont la testostérone fait des vagues et qui jouent à « c’est qui le plus fort », ça a mérité un rééquilibrage dans les premiers jours pour que chacun retrouve sa place.

Ils ont maintenant 11, 13 et bientôt 16 ans. Cela fait déjà quelques années qu’ils donnent leur avis, disent leurs envies et leurs besoins, ce que j’apprécie beaucoup. Le revers de la médaille, c’est qu’ils ne suivent plus simplement le mouvement. Ils ne trouvent plus forcément intéressant ce que leur papa et moi aimons visiter par exemple, ce qui peut rendre les échanges intenses.

Comme durant le reste de l’année, nous essayons de concilier les envies de chacun, de collaborer au mieux pour que ce soit agréable pour tous. Toutefois, le reste de l’année se limite aux week-ends et à quelques semaines par-ci, par-là, tandis que pendant les vacances d’été, c’est tous les jours que l’exercice se répète ! J’avoue que parfois, le challenge est de taille !

Mon mari et moi avions planifié une bonne partie des endroits que nous voulions découvrir. Mais parfois, il y avait une levée de boucliers pour dire que ce que nous avions prévu ne leur convenait pas du tout et les discussions allaient bon train (et encore, à trois, ils n’étaient pas toujours d’accord entre eux).

Dans ma vision, chaque point de vue mérite d’être entendu afin que personne ne se sente mis en retrait. De plus, cela permet à nos enfants de développer leur propre pensée ainsi que d’identifier leurs besoins et de les exprimer.

A cinq, il est rare que nous tombions tous d’accord, mais nous leur apprenons à collaborer, à vivre en groupe. Chacun sait également que même s’il est mécontent de la situation, il a été entendu et nous le remercions de s’adapter ce jour-là. Comment s’y prendre ? Voici quelques exemples à formuler avec authenticité et empathie :

  • Refléter les ressentis de l’enfant :
    « Je vois que tu es vraiment contrarié d’aller visiter cet endroit. Ça doit être bien frustrant pour toi de venir alors que ce n’est pas ce que tu avais envie de faire ».
  • Refléter ce que l’enfant aurait voulu :
    « Tu aurais préféré rester au camping aujourd’hui et jouer à la place de jeu ».
    « Ta journée de rêve aujourd’hui aurait été de la passer à la mer ».
  • Donner de l’importance à ses efforts :
    « Même si tu étais mécontent de venir, tu as réussi à donner le tour et je t’en remercie ».
  • Faire participer le groupe à rendre la journée plus agréable :
    « Même si nous sommes conscients que cette visite ne vous emballe pas, nous avons envie de la faire. Avez-vous des idées qui rendraient ce moment plus agréable ? »

Il y a aussi des jours où les sensibilités sont à fleurs de peau et les mots dépassent la pensée, la colère gronde et les cris fusent et c’est normal ! S’il y avait un mode d’emploi 100% efficace, ça se saurait !

Ce n’est pas toujours facile de vivre en groupe et c’est peut-être encore plus difficile en famille, car on est beaucoup moins conciliant qu’avec les amis ou les collègues, vous ne trouvez pas…

Si vous ressentez le besoin d’avoir plus d’outils en communication familiale, inscrivez-vous à l’un des prochains ateliers ou réservez votre séance individuelle.

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