Etre parent d’ado(s), pas facile tous les jours…

Pourquoi un article et une soirée spécialement sur les adolescents ? Parce qu’après avoir suivi ma formation, lu différents ouvrages et suivi des conférences sur la question, il m’est donné d’expérimenter au jour le jour avec mes propres enfants de 15, 13 et 11 ans.

Je constate que l’ado est tiraillé entre : « je veux vivre ma vie comme je l’entends (je suis grand) » et « papa, maman, j’ai besoin de vous (je suis encore petit) ». Ce qui peut occasionner des cris pour tenir l’adulte à distance et des discussions riches pour montrer sa maturité. Et le parent navigue entre les deux en tenant la barre du mieux possible.

Quand je me souviens de mon adolescence, j’éprouvais le sentiment d’être incomprise par mes parents et c’est ce qui m’a beaucoup éloignée d’eux. Peut-on devenir autonome sans perdre le lien ? Je veux croire que oui, car je constate que cela peut être le cas grâce à une communication respectueuse. Malheureusement, nous reproduisons souvent les schémas que nous avons vécu nous-mêmes et il est souvent nécessaire d’apprendre des nouvelles manières de s’exprimer.

Tout d’abord, en permettant l’expression des sentiments de l’ado, sans jugement et sans critique il y aura de fortes chances pour qu’il écoute à son tour quand vous lui exprimez les vôtres et qu’il soit capable d’accepter les limites que vous voulez établir.

Des exemples :

Quand l’ado confie à sa mère/son père qu’il n’a pas fait son exposé pour le lendemain.
Au lieu de lui faire la morale et de lui dire quoi faire (ce qui ne l’incitera plus à venir en parler) la mère/le père peut accueillir en disant : « oh, cela doit te stresser », « tu aurais voulu y penser plus tôt », « je vois que ça t’embête d’avoir oublié ». Ce genre de réponse lui permettra de calmer sa tension et de se tourner vers des solutions qu’il va trouver, seul. Il se sentira entendu et saura qu’il peut venir en parler sans cacher la vérité.

Quand l’ado veut inviter des ami.e.s à la maison et que cela ne nous convient pas.
Au lieu de dire « oui » pour éviter un conflit alors que cela ne nous convient pas, le parent peut dire : « Je vois que tu aimerais vraiment inviter tes amis vendredi. j’aimerais pouvoir te dire oui. Le problème c’est que ce jour-là ne me convient pas ». Il risque de répondre : « Mais on te dérangera pas ! » alors le parent peut dire « J’entends que c’est très important pour toi et ma réponse doit vraiment te frustrer. Tu peux les inviter samedi ou dimanche ».

Lorsqu’ils éprouvent des difficultés et des émotions de confusion, de déception et de découragement, cela nous touche et nous voulons écarter ses sentiments. Nous voulons parfois leur éviter la frustration ou alors leur montrer notre logique d’adultes, la bonne façon de faire, toutefois cela ne les pousse pas vers l’autonomie ! Une écoute authentique et empathique peut parfois suffire à leur apporter le réconfort nécessaire. Lorsque nous écoutons simplement, ils peuvent eux-mêmes faire le ménage dans leur tête, trouver la solution qui leur conviendra le mieux et même accepter nos limites.

Vous avez d’autres situations qui vous posent problèmes ? Parlons-en lors de la soirée spéciale « communiquer avec mon ado » le 25 mars prochain. Inscription limitée à 4 (à moins que les mesures COVID ne changent).

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