J’ai crié, j’ai rabaissé, j’ai pas eu envie de cuisiner, de ranger, j’ai trop travaillé… Est-ce que je suis pour autant une mauvaise maman ?

Je me suis mise et me mets encore parfois une pression de dingue, vous aussi ? 

Est-ce que : la culpabilité, le sentiment d’être nul.le, de ne pas être à la hauteur vous est familier ?

Cette recherche du parent parfait est un leurre qui pèse comme une chape de plomb sur la tête de certains parents et j’en ai fait partie. Education ferme mais bienveillante à 100%, faire de l’exercice, éviter les écrans, manger des produits frais, faire des jeux en famille, ne pas mettre trop souvent les enfants à la crèche et j’en oublie… à côté de cela faut assurer au travail, « tenir » une maison, faire les repas et éventuellement faire le jardin, avoir le temps de ne pas s’oublier en faisant du sport, sortir avec des ami.e.s, etc.

Rien que de relever toute cette liste m’épuise ! 

D’où est venu toute cette pression ? On peut trouver beaucoup d’explications : la société, les nouvelles répartitions des tâches entre hommes et femmes, les réseaux sociaux qui affichent la perfection des autres, que sais-je ?

Quoiqu’il en soit, je me suis aperçue qu’être si dure et exigeante envers moi-même ne me servait à rien si ce n’est à me faire du mal. Je somatise facilement et c’est mon corps qui me dit « stop » quand je laisse la culpabilité me dominer.

Aujourd’hui, j’essaie de prendre mes responsabilités au lieu de culpabiliser, cela me permet d’aller de l’avant et d’éviter de ruminer sans cesse (ce qui est complètement contre-productif). Quand je fais une erreur, je me dis que j’apprends et je ferai mieux la prochaine fois. Je présente mes excuses quand c’est nécessaire. Bref, je fais de mon mieux et comme le dit l’adage : la perfection est l’ennemi du bien.

Il n’y a pas de bons ou de mauvais parents, juste des êtres humains avec un potentiel de développement infini. N’hésitez pas à prendre un peu de recul sur ce que vous vivez, faire le point et réajuster votre environnement si nécessaire.

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