Un thème qui a été intense lors de la formation « accompagner son enfant HP/HS » est celui du perfectionnisme qui touchent particulièrement les personnes HP/HS.
Lorsque vous avez tendance à toujours remarquer ce que vous n’avez pas atteint et jamais ce que vous avez déjà parcouru, votre estime en prend un coup. Alors que si ce regard s’inversait, le chemin parcouru deviendrait une fierté et ce que vous souhaitez encore atteindre serait une visée lointaine et inspirante. C’est plus porteur comme regard, non ?
Ce qui n’est pas encore atteint peut être symbolisé par des personnalités à qui vous vous comparez, des biens ou une posture que vous n’avez pas mais que vous souhaiteriez avoir. Je l’ai vécu lorsque je suis devenue maman, mais également lorsque je me suis lancée comme coach indépendante. J’ai eu besoin d’un accompagnement pour me permettre de transformer ce manque en source d’inspiration, sans me dénigrer ni me culpabiliser et ne pas sombrer dans le désespoir. J’avais mon propre chemin à parcourir, qui serait le mien et celui de personne d’autre.
Nous vivons dans une société où la comparaison fait partie du quotidien à l’école de par les notes, avec nos enfants qui sont plus turbulents/timides/lents/etc que ceux des autres ou qui ne sont pas dans les « courbes » de taille ou de poids, dans notre travail car nous avons moins de clients que notre collègue ou avec notre voisin parce que notre voiture est plus vieille que la sienne, etc. Je trouve difficile d’en sortir pour simplement être qui nous sommes à part entière en s’acceptant ainsi.
Mes client.e.s aimeraient être des parents parfaits, sous-entendus : zen, tout le temps approprié dans leurs interventions, qui gèrent leurs émotions, qui mangent tous les jours des plats faits maison, qui sont toujours disponibles, etc. C’est ce que j’ai vécu il y a quelques années et j’en étais devenue une maman stressée et facilement énervée, quel paradoxe ! Ces parents-là entrent dans une spirale qui mène à l’épuisement, au dénigrement de soi, au désespoir de ne jamais y arriver.
Le parent qui serait toujours zen, approprié, calme, bienveillant est un parent-robot, dénué d’humanité, de spontanéité, de vrai et de vie ! Et si le parent parfait était celui qui essaie de faire du mieux qu’il peut, tout en acceptant ses erreurs ?
Je vous propose de vous asseoir quelques minutes et de prendre note de tout ce que vous faites déjà pour atteindre vos objectifs et félicitez-vous du travail accompli. Ce qui symbolise votre Everest peut être un but lointain sur votre chemin, une belle visée. Fixez-vous des objectifs plus proches qui vous permettront d’avancer petit pas, par petit pas. Prenez le temps de vous arrêter à chaque étape et appréciez ce que vous avez déjà parcouru. Remarquez chaque pierre posée, chaque pas effectué. C’est déjà ça et c’est peut-être bien assez pour l’instant.
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