L’écoute. Un mot simple qui n’est pourtant pas si facile à employer.

Comment se fait-il que ce soit si difficile de simplement écouter son interlocuteur ?

Les réflexes de la plupart sont :

– donner des conseils,
– relativiser,
– parler d’eux-même,
– rassurer
et j’en oublie certainement. Ces réactions sont souvent automatiques.

Pour ma part, j’ai dû apprendre à écouter. La première fois que j’ai entendu parler de l’écoute active c’était il y a 15 ans quand je suivais des cours sur l’accompagnement des personnes en fin de vie et sur le deuil. On m’a appris qu’une personne étant face à la mort avait souvent besoin de se confier sur ses doutes, ses peurs, ses regrets et que nous ne pouvions pas la rassurer sur son avenir, que le seul réconfort était l’écoute. Je ne me rendais pas compte à cette époque de l’apprentissage monumental que je faisais. Cela parait évident lorsqu’on accompagne des personnes en fin de vie, mais finalement cette écoute-là est essentielle pour tout un chacun, à tout moment.

Lorsqu’on écoute, notre interlocuteur se sent important, peut mettre de l’ordre dans ses idées, peut apaiser ses ressentis, peut accéder à ses propres solutions et nous créons un lien important.

Depuis quelques années, c’est à mon tour de transmettre ce qu’est l’écoute dans mes formations et les participants sont étonnés des résultats quand ils la pratique. Par exemple, un maman me disait hier soir qu’elle avait toujours eu beaucoup de difficultés à communiquer avec son fils et depuis qu’elle l’écoute vraiment, tout avait changé ! Le canal entre eux était à nouveau ouvert.

Quelle joie de pouvoir contribuer à l’amélioration des relations 🥰.

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